• Rho j'vous jure! Trop dure la vie quand on est en vacances!

     

    Tout a commencé vendredi...nous avons dîné chez mes parents avec...mes parents (ben vi, quoi! On ne va pas aller dîner chez eux sans eux! Faut réfléchir un peu!) mais aussi mon frère, sa femme, leur fille, ma frangine, une cousine et le copain de cette cousine...autant vous dire qu'il y avait de l'animation! ça y allait!

    Et puis le lendemain, Namoureux et moi sommes allés à Pétaouchnok-les-bains pour fêter les 2 ans de notre neveu...enfin, de l'un de nos neveux! Nous avons vu la belle-famille, le gremlins de 1 mois et demi (le frangin du gremlins de 2ans)...il est tout mimi! Mais alors je ne sais pas ce que sa maman lui avait donné à manger...mais il été complètement bourré! Si ce n'est pas malheureux! Bourré à même pas deux mois! Il était tranquillement avachi sur moi et il n'arrêtait pas de hoqueter! Il me faisait marrer ce petit truc! M'enfin lui, ça n'avait pas l'air de lui plaire! Alors moi, j'ai un truc infaillible pour faire passer le hoquet...mais je ne peux pas le faire sur un petit bonhomme si jeune! Enfin, une fois son hoquet passé, il était tout content!

    Dimanche...voyons voir...qu'ai-je fait de mon dimanche? Ah oui! Je sais! Je l'ai passé chez mes parents avec mon frangin et ma frangine. On s'est occupé de tout ce qui a été récupéré de ma grand-mère. Mes pauvres parents...Ils voudraient aménager leur garage pour en faire de nouvelles chambres (entre autre) mais depuis qu'ils ont décidé ça, il y a eu le décès de mon grand-père puis celui de ma grand-mère et le garage est rempli de choses récupérées dans une maison ou l'autre et ils ne savent plus trop où donner de la tête!

    Du coup, dimanche, nous avons fait un peu de tri et quelques cartons ont été éliminés.

    Lundi...grosse randonnée avec ma môman et ma frangine. Nous avons fait quelque chose comme 10km et 600m de dénivelé...nous étions un peu lessivées à la fin. En cours de route, nous avons retrouvé ma cousine et son copain. En fait, ils sont dans la région pour faire un trek de plusieurs jours. Nous avons repéré leur trajet, leur timing et nous nous étions donné rendez-vous au milieu de nulle part...non! J'déconne! Ce n'était pas au milieu de nulle part mais au milieu de la forêt! Mouarf mouarf mouarf! Bref, nous avons fait un bout de chemin ensemble! Ils ont fait quelque chose comme 10h de rando...nous, on s'est contenté de 6h!!!!

    Et aujourd'hui, avec Namoureux, j'ai refait une balade magnifique! Un coin que je ne connaissais pas et c'était trop trop chouette! Et s'il y a quelqu'un qui vend sa maison pour pas cher là-bas, on la veut bien! C'est trop trop beau! La balade était plus petite que la veille (seulement une demi-douzaine de kilomètres et si on a fait 100m de dénivelé c'est bien le bout du monde!) mais alors nous avions un point de vue splendide. C'est vrai que ça manquait un peu dans la rando de la veille! Bon ok, nous avions aussi des jolis points de vue...mais rien de comparable à ce que nous avons eu aujourd'hui!

     

    Demain...rendez-vous à la mairie pour obtenir des nouveaux créneaux d'utilisation du gymnase pour mon club de judo...vous penserez à moi? ça serait trop cool qu'on obtienne ce qu'on veut!

     

    Vous voyez, je ne m'ennuie pas vraiment pendant mes vacances!


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  • Bien le bonjour tout le monde !

    Suite au com’ de Sosochad sur mon précédent article, j’étais prête à sortir mon joker, à expliquer que, non, je n’ai pas des aventures tous les jours, je suis quelqu’un, somme toute, de très classique avec une vie bien ordinaire et qu’il ne fallait pas m’en vouloir si je n’écris pas des romans tous les jours !

    Mais avant d’écrire ça, je repassais ma journée en tête pour vérifier qu’il n’y avait rien que je pouvais transformer en aventure !

    Et j’ai trouvé !

    Voici l’aventure de Miss Obou et du garagiste ! Et n’allez pas imaginer des choses obscènes…c’est une aventure accessible aux moins de 18ans (et je sais qu’il y en a beaucoup parmi vous !)

    La titine que je conduis habituellement a subit son contrôle technique cet hiver. Elle a réussi son évaluation haut la main à quelques détails près. Rho, des détails pas bien méchant, certains ont été réglés, d’autres sont définitivement abandonné parce que ça couterait pratiquement plus cher de faire la réparation que de changer la voiture…………..Rho ! c’est pas beau de mentir ! Et enfin, il y avait deux trucs à faire réparer « à l’occasion ». Etant en vacances dans pas longtemps (1h30 !!!!), l’occasion se présente ! Ben vi ! Je n’aurais pas besoin de la titine pendant les vacances, ce n’est pas comme si on partait à l’autre bout de la terre avec la titine !

    Me voilà donc lancée dans l’aventure ! Hier, j’appelle monsieur le garagiste et lui expose la situation : contrôle technique, truc bidule à changer…

    Et bien figurez-vous que j’ai bien cru que j’allais bien assister à un suicide en ligne ! A entendre la voix de ce garagiste, tu attrapais le cafard et tu étais à deux doigts de t’envoyer une balle dans la tête. Il m’avoue qu’il ne prendra pas ma voiture avant longtemps. Alors moi, je m’imaginais déjà devoir attendre 6 mois comme pour un rendez-vous chez un ophtalmo ou un dentiste (beeeeeeeeeeeeerk ! J’aime pô les dentistes !) mais il me dit « je ne pourrais pas la prendre avant le 20 juillet ! »

    20 juillet ? Mais c’est très bien ! La titine, ça fait 6 mois qu’elle attend pour se faire réparer, elle va bien pouvoir attendre une petite dizaine de jours de plus !

    « mais je ne sais pas quelle pièce il vous faut…il faudrait que vous passiez me voir avant pour que je puisse commander les pièces » me dit-il avec sa voix à l’agonie…il semblait aussi heureux de devoir travailler sur Titine que d’aller se pendre ! Enfin, vu son entrain, il aurait même été plus heureux d’aller se pendre que de travailler sur la titine !

    Je lui demande donc ses horaires d’ouverture pour savoir quand je peux passer le voir avec titine. Ce à quoi il me répond « 19h ». Parfait ! Je lui dis que je passerai soit le soir-même soit vendredi soir. Et alors là, je crois bien que je l’ai achevé !

    « - Mais le vendredi, je fini plus tôt »…

    - mais pas de soucis mon brave monsieur, dites-moi seulement à quelle heure vous terminez !

    - Ben je ne sais pas mais vous comprenez, c’est vendredi alors j’essaie de terminer plus tôt !

    - oui…C’est-à-dire ? A quelle heure fermez-vous le vendredi ?

    - ben avant 19h »

    On va aller loin avec un horaire aussi précis ! Mais bon, afin d’éviter de l’entendre se suicider à l’autre bout du fils, j’ai arrêté de le questionner sur ses horaires !

     

    Une fois sortie du bureau hier soir, je saute dans le train, je récupère Titine et je fonce chez le dépressif ! J’arrive à 18h40 devant le garage. Ouf ! Je suis arrivée à temps ! Oui, mais voilà, la porte de la réception est fermée ! Et j’ai beau tirer, pousser, la porte ne daigne pas s’ouvrir ! C’est à ce moment-là que je vois un panneau qui indique que la réception ferme à 18h30 ! Mais zut à la fin ! Le suicidaire m’a dit 19h ! Je décide donc d’aller dans la partie garage qui, elle, ne semble pas fermée. Je me faufile entre les voitures et mes narines sont chatouillées par l’odeur si caractéristique qui traine dans les garages. Je tente un timide « y’a quelqu’un ? », m’attendant à trouver un cadavre de dépressif au bout d’une corde (humour noir bonjour !!!!!!)

    C’est à ce moment-là que j’entends la voix reconnaissable parmi tant du dépressif : « oui ! Je suis là ! Dans le bureau ! »

    Je trouve donc une petite porte qui va du garage au bureau et là je me faite agressée : « ben c’est sûr que si vous criez dans le garage et que je suis dans le bureau… »

    « Bonjour monsieur ! Enchantée de faire votre connaissance ! Mais la porte de la réception est fermée, donc j’étais obligée de passer par le garage (CRETIN !!!! Et pis t’as pas vu que j’ai essayé de défoncer la porte d’entrée ?)

    - Ben oui c’est fermé parce que je ne suis pas souvent ici ! Mais là je fais de la paperasse ! Enfin, j’essaie de faire de la paperasse ! On croule sous la paperasse, impossible de faire son boulot. Vous venez pourquoi ?

    - je vous ai appelé ce matin pour ma voiture…

    - ah oui ! Donnez-moi le PV du contrôle technique pour en faire une photocopie. Faudra ensuite que je commande les pièces…je fais que ça en ce moment ! Commander des pièces ! Et puis elles n’arrivent même pas ! J’accumule les voitures depuis je ne sais combien de temps ! Allez, fichue imprimante, fais ton boulot ! »

    Je vous l’avais dit ! Ce garagiste était au meilleur de sa forme !

    « - Bon allez, je vais aller voir votre voiture. Elle est où ?

    - Je l’ai mise là-bas.

    - Oulà ! Si loin ? Ah non non non ! Faut la ravancer ! Je ne vais pas aller jusque là-bas ! Allez la chercher ! »

    Je repars donc chercher Titine et l’avance de quelques dizaines de mètres. Mais c’est que pour l’avancer, faut faire attention à toutes les voitures qu’il y a un peu de partout ! Pas évidant pour une Miss Obou pas très douée ! J’arrive sans encombre aux pieds du dépressif avec titine ! J’ai fait bien attention à ce que le dépressif ne se jette pas sous les roues de la titine au moment où j’arrivais ! On ne sait jamais !

    « Bon, ouvrez-moi le capot »

    Heu…c’est-à-dire que…heu…comment Namoureux m’a dit qu’il fallait faire déjà ? Heu…machin-bidule-chose sous le volant ? Peut-être…ou peut-être pas…heu…je sais plus comment on ouvre le capot de Titine (c’est que je n’ai pas l’habitude de regarder sous les jupes de Titine moi !)

    « Heu, ben en fait, heu…je ne sais pas comment on fait !

    - Quoi ? Vous ne vérifiez jamais les liquides ?

    - C’est Namoureux qui fait ! »

    Et j’ai pu lire à quel point je désespérais le suicidaire ! Je me suis demandée pourquoi je n’avais pas étudié titine sous toutes les coutures, pourquoi Namoureux n’étais pas là, à côté de moi, pourquoi le garagiste n’a pas ouvert de lui-même le capot…bref, tout un tas de questions sont passées dans mon esprit qui était bien bête à ce moment-là (heureusement que le psy que j’ai vu ne lis pas ce que j’écris : « et pourquoi vous êtes-vous trouvée bête à ce moment-là ? D’où vous vient ce complexe d’infériorité ? Pourquoi exigez-vous de vous-même d’être toujours au top ? Pourquoi êtes-vous trop exigeante envers vous-mêmes, bien plus qu’envers les autres ? »…MOUARF MOUARF MOUARF !)

    Il ouvre le capot et là…un machin-chose se décroche du capot pour aller atterrir au fin fond du moteur ! Même pas eu le temps de voir ce que c’était ! Piouf ! Disparu dans les profondeurs de cette chose étrange qui s’appelle moteur ! Mais quand le gars a voulu refermer le moteur…j’ai compris ce qui avait fui ainsi devant nos yeux ! Vous voyez la barre qui permet au capot de rester ouvert le temps de l’inspection du moteur ? Et bien cette barre est censée s’accrocher au capot ! Et bien là, dans le cas de la titine…cette fameuse barre ne tient que grâce à un bitoniau en plastique…celui-là même qui avait pris la poudre d’escampette dans le moteur quelques minutes auparavant ! Z’auriez vu la tête du garagiste devant ce bricolage ! Il est allé repêcher le bitoniau en plastique et m’a demandé comment il était fixé…mais je n’en savais rien ! Je ne savais même pas qu’il y avait un bitoniau-bricolage qui avait été installé !

    Bon, au bout d’un moment, il réussit à fixer le bitoniau pour fixer la barre du capot et me demande de braquer complètement les roues pour voir un autre truc. J’ai bien cru qu’il allait me demander si, ça, contrairement à l’ouverture du capot, je savais faire ! Mais bon, il s’est gardé de faire ce genre de remarque déplacée !

    Il bougonne dans son coin…je ne comprends pas tout, il parle de soufflet truc, de soufflet bidule…Il finit par me dire que tout est ok pour lui, il sait ce qu’il doit commander !

    Je dois donc extirper Titine de là où elle est ! Impossible de penser au demi-tour ! Une marche arrière s’impose ! Et j’ai senti que mon cher garagiste dépressif était un tantinet stressée à me voir à la manœuvre de Titine, moi, pauvre femme ne sachant pas ouvrir le capot de sa voiture. Il a commencé par me rappeler que mes roues (enfin, celles de Titine) étaient braquées…oui…je sais…je ne suis pas si stupide que ça ! Ensuite je l’ai vu qui me regardait avec inquiétude pour voir si je n’allais pas abimer les voitures des autres clients ! Je crois qu’il est passé par toutes les couleurs…m’enfin, il n’était déjà pas bien frais avant que j’arrive, hein ! Et Super Obou a bien évidement réussi à faire sa super marche arrière et à slalomer entre les voitures garées comme un chien pose sa crotte !

    Et voilà pour l’aventure de Miss Obou et du garagiste !

     

    Une fois rentrée à la maison, j’étais condamnée à rester à l’extérieur de la maison…l’intérieur subissant une vaste opération anti-puces. Et pour passer le temps, j’ai joué aux fléchettes avec Namoureux…je me suis faite laminer ! Va falloir que je m’entraine en douce !

     

     

     

     

     

    Zut, zut, zut! Je voulais faire un article exprès pour la millième visite de mon blog...et voilà-t-y pas que je suis à 1007! Je n'ai pas vu passer le numéro 1000! Bon, ben tant pis! Faudra attendre les 2000!


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  • Et ben la journée commence fort !

    J’arrive tranquilou à mon bureau, la vie est belle, le soleil brille, les oiseaux chantent, etc. Je m’installe derrière mon PC, le met en route, regarde mon agenda…mon premier client de la journée débarque à 14h…j’ai le temps de m’installer tranquillement et de préparer tout ce que je veux lui montrer !

    9h tapante…qui est-ce que je vois débarquer dans mon bureau ? Mon client !

    « -Bonjour Bidule, comment vas-tu ?

    - Très bien merci et toi ?

    - Tout va bien pour moi aussi, merci !

    - Mes derniers invités arrivent d’ici 2min et tu pourras nous recevoir !

    - … »

    QUOI ? Pignouf ! Tu es inscrit sur mon planning à 14h ! Qu’est-ce que tu viens m’embêter à 9h ? T’as pas l’impression d’avoir quelques heures d’avance ? Banane ! Je ne suis pas prête ! Les prototypes que je veux te présenter ne sont pas allumer ! Triple andouille ! Quand on a un horaire on le respecte ! Pas possible d’être aussi crétin !

    Ça…c’est ce que je me suis dit dans ma tête ! Voici la version orale :

    « - Tiens, c’est étrange j’avais noté ta venue à 14h…

    - Ah non, non, non ! Ce n’est pas possible !

    - Et bien si, regarde donc le mail que tu as envoyé avec les horaires…mais bon, je vais quand même pouvoir recevoir tes amis puisque l’agenda le permet…donnes-moi simplement 2min pour que je mette en route les prototypes que je veux présenter »…CRETIN !

    Rho ! J’te jure ! Tu crois pouvoir commencer tranquillement ta journée, ben non ! Il faut qu’il y ait quelqu’un qui vienne foutre en l’air ton programme ! Rien de tel pour te mettre de mauvais poils ! Mais bon, il m’a dit que j’avais fait une super présentation, tout s’est bien passé…donc bon ! Et puis je n’ai pas envie d’être de mauvais poils…Mais quand même ! À 5 minutes près je n’étais même pas là pour les recevoir ! MOUARF MOUARF MOUARF !

     

    M’enfin si je voulais venir vous faire un petit coucou aujourd’hui entre 2 clients, ce n’était pas pour vous parler du client pas doué mais de mes aventures !

    Oui, oui, oui ! Il m’est encore arrivé des aventures hier soir !

    Figurez-vous que lorsque je suis rentrée hier soir, j’avais envie d’aller me dépenser un peu. J’ai donc décidé d’enfiler mes supers baskets trop top géniales et d’aller courir une petite heure. Je rentre à la maison, je papote avec Namoureux, je prends un goûter, je me change et hop, me voilà partie pour courir un peu.

    Je mets un pied devant l’autre, j’admire le paysage, je m’enivre de l’air qui vient frapper mon visage…en un mot comme en cent, je profite du moment !

    Seulement voilà, y’a un moment où je suis prise de douleur dans le ventre. Je m’arrête donc de courir me disant que ça va passer. Je marche tranquilou avant de me remettre à courir un peu plus loin…mais je me retrouve encore avec cette fichue douleur. Ce n’est pas un point de côté, ce n’est pas ma cicatrice qui fait des siennes…je ne sais pas ce que c’est mais impossible de continuer à courir ! Qu’à cela ne tienne, je vais finir mon petit tour en marchant et tant pis si ce n’est pas aujourd’hui que je remporte la palme du meilleur temps au marathon (ça tombe bien, ce n’était pas mon objectif) Je marche donc cahin caha sur la petite route qui serpente au milieu des champs. Et puis au bout d’un moment, je me dis : « cette route n’est pas très drôle, et puis Namoureux va se demander ce que je fais si je mets trop de temps à rentrer et forcément, en marchant, je vais mettre plus de temps qu’en courant, je n’ai pas mon téléphone pour lui dire de ne pas s’inquiéter, si je fais des signaux de fumée je vais me faire descendre en flèche par les autochtones qui vont m’accuser de vouloir foutre le feu à leurs champs…l’idéal serait donc de couper à travers champs ! »

    Quelle bonne idée que voilà !

    Me voilà donc partie à la recherche d’un petit chemin qui partirait à travers champs. Et quelques mètres plus loin, je trouve ce que je cherche et me voilà partie à l’aventure à travers champs, entre blé, maïs, culture non identifiées…je me balade tranquilou. Pas de chance, j’arrive devant un mur de végétation ! Je ne vais pas me mettre à traverser le champ de maïs qui me fait face ! Je risquerai de me prendre des plombs aux fesses si le proprio me voit ! Je rebrousse donc chemin pour prendre un autre chemin que j’ai vu pas très loin. Je m’élance donc à la découverte de ce nouveau chemin ! Et bientôt, à nouveau, je me retrouve bloqué par la disparition de ce chemin. Pourtant, cette fois-ci je ne suis plus face à un mur de maïs…il y a un champ de blé sur ma droite, un champ fauché sur ma gauche et, entre les deux, des herbes sauvages !

    Des herbes sauvages ? Et vous croyez que ça va effrayer Miss Obou ? Bande d’ignares ! Vous avez une bien piètre opinion de Miss Obou !

    Me voilà donc partie à travers les herbes sauvages en direction de la maison. Je n’avais pas vraiment prévue que ces herbes deviennent de plus en plus haute jusqu’à me dépasser ! Je ne voyais pas où je mettais les pieds et je priais pour qu’aucun serpent ne soit dans le coin ! J’espérais aussi que des chasseurs avec la gâchette facile ne rôdent pas par là non plus parce que s’ils avaient vu des hautes herbes, au milieu d’un champ, bouger, ils ne se seraient pas forcément posés beaucoup de questions ! J’avance difficilement au milieu de cette forêt vierge ! Dois-je préciser que je suis en short ? Pour courir, c’est mieux…pour affronter la forêt vierge, c’est plus compliqué ! Je sens les herbes me griffer…mais j’avance, je vois bien que les herbes sauvages s’estompent peu à peu et que je vais bientôt retrouver un chemin digne de ce nom. Ce que je prenais pour un éclairci des herbes était juste un petit fossé…que je n’ai vu qu’au dernier moment bien évidement ! Et pouf me voilà au fond du mini-fossé ! Et je me retrouve face…à un nouveau champ de blé ! Pas moyen de traverser ! Tant pis, je coupe à travers un champ fauché, au moins je vois où je mets les pieds…même si je prends la direction opposée de la maison. J’arrive au bout de ce champ fauché et je retombe sur la route que je voulais éviter et que j’ai quitté…100m avant ! Tout ce bazar, la traverser de la forêt vierge, les jambes griffées de toutes parts…pour m’éviter 100m de route ! On ne m’y reprendra plus ! Il faudra que je prenne des notes quand il n’y aura pas de culture dans les champs pour savoir s’il y a un chemin empruntable ou pas. Je suis sûr que j’en avais vu un par là…mais je ne sais plus trop où !

    Bref, j’ai fini par rentrer à la maison (par la route) mais j’étais morte !

     


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  • Hé ! Salut les cocottes ! Quoi de neuf par chez vous ?

    De mon côté, rien de bien neuf ! Je compte avec impatience le nombre de jours qui me séparent de mes vacances…2 jours et demi…19h de travail et après…la liberté ! Adieu réveil trop tôt, bonjour grasse mat’ et glandouillage ! Que ça va être bon !

    J’en ai eu un aperçu le weekend dernier. Namoureux m’avait abandonnée pour aller à un salon d’aviation où il a rencontré des tas de beaux mondes…mais aussi un soleil de plomb qui lui a fait bouillir son piti neurone ainsi que des puces…sales bêtes ! Elles ont bouffé tout cru Namoureux ! Vous auriez vu l’état de ses guiboles ! Enfin…entre ses puces et celles de Minou (oui, deux types de puces différentes) nous avons déclaré la guerre et la maison toute entière est en cours de nettoyage intensif et impitoyable ! Non mais oh ! La mission éradication des puces suit son court !

    Bref, pendant que Namoureux faisait connaissance et sympathisait avec ces nouveaux amis sauteurs, moi…et bien j’ai glandouillé fort !

    J’ai commencé le vendredi soir par une sortie en roller. Ça faisait une éternité que je n’avais pas chaussé mes rollers ! Je ne suis même pas sûr de les avoir remis depuis que nous avons déménagé (et ça fera 4 ans à l’automne !) Il a donc fallu que je commence par enlever les énormes toiles d’araignée qui avaient squatté mon sac à roller. Je chausse mes rollers sur notre terrasse et l’étape suivante consiste à rejoindre la route sur laquelle je vais m’amuser un peu. Comme toujours la théorie est simple ! Côté pratique : je dois traverser une cour pleine de galets…MOUARF MOUARF MOUARF ! Si tu as des rollers au bout des pieds et que tu es sur une surface genre sable…c’est simple, tu sais qu’il va falloir que tu marches à la manière de robocop, comme avec des chaussures de ski mais tu devrais t’en sortir sans bobo. Si tu as des rollers au bout des pieds et que tu es sur une surface plane…et bien avec un peu d’entrainement, là aussi, ça devient simple ! Tu sais que ton pied va glisser gentiment. Le problème c’est quand tu as une surface bizarre comme les galets : le roller glisse gentiment sur le galet mais dès qu’il atteint le bout du galet alors le roller se plante lamentablement (et très brutalement) dans le sable ou les gravillons qui se trouvent entre les galets. Et si tu ne fais pas attention, si tu t’imagines que tu vas glisser tranquillement…c’est le drame ! Alors que ton pied effectue un pointé dans le sable dans le style d’une danseuse étoile, tout le reste du corps continue son avancé ! Si tu étais un personnage de dessin animé alors tu verrais ton corps s’allonger comme un vulgaire élastique jusqu’à un certain point, puis tout à coup, il y aurait un retour très violent en arrière et tu te verrais pulvériser 300m à l’arrière. Sauf que tu n’es pas un personnage de dessin animé et ton corps n’est pas élastique ! Et si ton pied se plante subitement dans le sol…ton nez n’est pas long à le rejoindre et tu te retrouves étaler comme une merde au sol !

    Et pour rajouter un peu de difficulté…il faut imaginer cette cour en pente…et toi, bien sûr…tu es dans le sens de la descente ! Alors je m’accroche là où je peux ! Le portail, le mur qui longe la cour…ce même mur qui longe le jardin du nouveau voisin. Et là, je me suis mise à prier très fort pour que le dit voisin ne sorte pas de chez lui et ne regarde pas par la fenêtre pour voir mon numéro d’équilibriste ! J’arrive petit à petit aux boites aux lettres qui marquent la fin de la cour pleine de galets…là où la pente est la plus important, là où on rejoint la route, là où il n’y a aucune visibilité pour voir des éventuelles voitures…bref, un passage en toute simplicité !

    Me voilà sur la route. Il ne me reste plus qu’à traverser la nationale pour rejoindre ma petite route tranquille. Alors pour traverser la nationale…c’est très simple, encore une fois ! Déjà, il faut bien t’arrêter au niveau de la bande blanche du stop. De là, tu prends la pose du coureur de fond sur la ligne de départ, tu observes les voitures venant d’un côté, de l’autre…et pour te lancer, il faut être sûr d’avoir assez de temps pour prendre le départ, traverser la route sans se casser la figure, éviter les nids de poule et les petits graviers et arriver sur la cible sans foncer dans les fossés qui bordent la route de chaque côté.

    Et ça y est ! J’étais sur ma petite route tranquilou pour faire mumuse avec mes rollers ! Me voilà donc au milieu de la route à me balancer d’un pied sur l’autre et gouter au plaisir de la glisse. Il faut avoir l’oreille tendue pour se ranger dès qu’une voiture arrive ! Pourquoi je me mets au milieu de la route me demandez-vous ? Et bien parce que si je suis sur le côté, j’ai un pied qui quitte le goudron avec les mêmes risques que représentait la cour de galets ! Et si je me décale légèrement…et bien je me retrouve vite au milieu de la route vu que la route est super étroite ! Voilà voilà ! Vous savez tout !

    J’arrive au bout de la première section de la route…là, commence un petit passage fort rigolo : la section de la route pourri ! Très rigolo ! Si, si, si ! Je vous assure ! Je pense que s’il y avait des gens qui me regardaient, ils devaient se bidonner ! Parce que là, et bien on retombe dans le cas de la cour de galets ! Sauf que ce que ne sont plus des galets mais des bouts de route en moins, ou alors des graviers qui viennent d’on ne sait où, ou alors des raccords de goudrons mal fait…qu’est-ce qu’on se marre !

    Heureusement, cette section à une fin…mais pour l’atteindre il faut passer sur la voie ferrée…les rollers…les rails…ça ne fait pas très bon ménage ! Enfin, encore une fois, super Obou a réussi à dépasser cet obstacle ! Et me voici à nouveau sur une route praticable ! Et je re-savoure les plaisirs de la glisse. Sauf que là, y’a des stops qui ont été installés sur cette route…et je m’amuse à m’arrêter pile poils sur la bande blanche (alors qu’il n’y a jamais de voiture qui vient par là et qu’on a une visibilité du feu de dieu…en fait, ils ont mis ces stops pour les années où il y a des maïs qui viennent boucher complètement la vue quand ils sont grands…ce qui n’est pas le cas cette année !) Je me suis même amusée à m’entrainer à faire une petite figure que je savais bien faire il y a fort longtemps…ravie de voir que je n’ai pas trop perdu la main…enfin, le pied !

    Et puis ce fut le retour, à nouveau la voie ferrée à traverser, la route pourrie, la route cool, la nationale à traverser et la cour de galets…

    Retour à la maison trempée de sueur…mais bien contente d’avoir ressorti mes bons vieux rollers !

     

    Le lendemain, c’est en vélo que je partais à l’aventure. L’avantage du vélo par rapport aux rollers c’est que je peux me retrouver sur une route pourrie sans pour autant avoir le risque de me casser la gueule chaque seconde ! Une quarantaine de kilomètres…et vous savez quoi ? Je suis amoureuse de ma région. Le petit tour que je fais à vélo, que ce soit mon petit tour habituel ou celui que j’ai fait en partant à la découverte samedi…c’est tout simplement magnifique ! Faudra que je vous montre quelques photos (quand j’aurais à nouveau des batteries pour mettre dans mon appareil et faire des photos !)

     

    Bon, allez, je vous laisse…Il est temps que je retourne bosser en attendant mes vacances !


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  • Parce que j’ai décidé d’en rire…

    Vous savez que Namoureux a des angoisses. Ça va mieux ! Je dirais même que ça va beaucoup mieux ! Il n’a pas la zénitude du dalaï lama…M’enfin c’est pas non plus ce qu’on recherche et je serais bien mal placée pour lui demander une telle zénitude !

    Il n’empêche que je me pose beaucoup de questions sur ses angoisses. Questions auxquelles je ne trouve pas de réponse (mais ces réponses existent-elles ?)

    Et puis y’a quelques personnes de mon entourage qui me disaient d’aller voir un psy pour lui poser ces fameuses questions.

    Alors moi et les psy…c’est pas gagné d’avance ! Depuis le temps qu’on veut m’emmener voir des psy ! Bref, l’idée fait son petit bonhomme de chemin et voilà que Namoureux demande à sa psy si elle accepterait de me rencontrer. La réponse est NON ! Et boum ! Prend ça dans tes dents ! Tu fais trois tours dans tes chaussures et tu repars en te demandant où tu es !

    Après avoir trouvé une boussole pour retrouver mon chemin, je me dis « qu’à cela ne tienne, je vais aller voir un autre psy ! Il ne connait, certes, pas le cas de Namoureux, mais je pourrai au moins parler des angoisses en général »

    Et ce rendez-vous avec un psy c’était hier…et c’est là que j’ai décidé d’en rire !

    Déjà au téléphone, j’avais eu envie de secouer un peu le cocotier à ce brave monsieur. Une voie monotone comme si tu avais en face de toi en grand gourou. Pas d’entrain…tout simplement aucun sentiment ne transparait à travers cette intonation. Un robot aurait eu le même effet.

    Mais qu’à cela ne tienne ! Rendez-vous est pris avec ce monsieur. Il m’a été recommandé par une prof de psy qui a dit « les psy, il faut faire attention : certains peuvent faire plus de mal que de bien. Avec celui-ci, le courant passe ou pas, mais il ne fera pas plus de mal que de bien ! » Alors soit. Je vais voir ce monsieur.

    J’arrive en me demandant bien à quelle sauce je vais être mangée. Un immeuble qui ne paie pas de mine, un petit appartement au troisième étage, une salle d’attente vide, quelques revues inintéressantes pour me faire patienter et peu après, le monsieur vient me chercher.

    Je rentre dans une petite salle avec un bureau, 3 fauteuils, une banquette et…vu les circonstances…un ventilateur qui souffle un léger vent fort agréable ! J’aurais trouvé marrant de m’avachir sur la banquette comme dans les films…mais il m’a offert un fauteuil (façon de parler ! Je ne suis pas repartie avec le fauteuil sous le bras !) Le fauteuil avait l’avantage d’être douillet, confortable…si je n’avais pas été aussi stressé par le fait d’être en face d’un psy, je me serais bien plongée dans un bouquin complètement recroquevillée dans ce fauteuil !

    M’enfin là, je me suis contentée d’être sagement assise.

    « Allez-y, je vous écoute »

    Quoi ? Vous m’écoutez ? Heu…vous posez pas de questions ? Ok…par quel bout commencer ? Heu…c’est que je n’ai pas l’habitude de parler, moi ! Bon, ok…je me lance ! Alors voilà…moi…Namoureux…fausse-couche…angoisse…moi vouloir aider Namoureux…

    Voilà ! Vous pourriez répondre à mes questions, SVP gentil monsieur ?

     

    « Parlez-moi de vous »

    Tu vois le psy assis dans son fauteuil, en train de prendre des notes, avec un regard vide, un calme olympien, une voix super basse (heureusement que je ne suis pas sourde !) STEREOTYPE ! Le gars que j’avais en face de moi était le stéréotype réincarné !

    Bon…parler de moi ? C’te blague ! Il m’a bien regardé le gars ? J’ai une tête à parler de moi ? Bon, ok…si je suis venue jusque chez lui c’est pour me lancer…donc voilà, faut jouer le jeu ! Moi…que dire de moi ? Ben c’est moi, quoi ! Miss Obou ! Y’a tellement de façon de se présenter ! Tellement de points de vue différents ! Il veut que je lui parle de mon caractère ? De ce que je ressens ? De mon histoire ? De ma vie quotidienne ? De mes rêves ? De ma famille ? De Namoureux ? Des gens qui font que je suis…moi ! Tout simplement !

    Mais quand faut se lancer…faut pas trop trop réfléchir ! Me voilà donc partie à lui expliquer qui je suis en lui parlant de mes études et de mon boulot. On ne peut guère être plus objective : j’ai fait ça et aujourd’hui je fais ça. Point à a ligne !

    Merde…ça ne lui suffit pas…

    « Parlez-moi de votre enfance »

    Stéréotype le retour bonjour ! Mon enfance ! Rien que ça ! C’est quoi l’enfance ? ça commence quand et ça se termine quand ? Quand je raconte des conneries avec Namoureux est-ce que je ne retourne pas en enfance par hasard ? Mon enfance est-elle terminée ? C’est quoi l’enfance ? Les copains/copines ? L’école ? Les vacances ?

    « Je vous écoute »

    Je croyais que la légende exagérait les psy…mais non !

    « Vous avez dit « oublier »…pourquoi avoir choisi ce verbe ? »

    Et ma main dans ta figure ? Tu vas l’oublier ou pas ?

    M’enfin, je me laisse embobiner par son blabla et me voilà à lui raconter des trucs sur moi.

    Et tout à coup, le gars me dit « on va s’arrêter dans 5min, je vous propose qu’on se revoit au mois de septembre pour entamer une thérapie »

    QUOI ? Heu…ce n’est pas du tout ce que j’avais envisagé ! Et puis soigner quoi ? C’est la question que je me pose depuis que je suis sortie de son cabinet ! Mais que veut-il donc soigner chez moi ?

    Alors j’ai réfléchi à ce que je lui ai raconté qui pourrait être soigné…

    Je lui ai raconté que j’avais eu une enfance heureuse…c’est ça qu’il veut soigner ?

    Je lui ai raconté que j’avais su vaincre ma phobie des voitures…et je n’ai pas eu besoin de l’aide d’un psy pour ça !

    Je lui ai raconté que je m’entendais bien avec mon frère, ma sœur, mes parents et Namoureux…ça se soigne ?

    Je lui ai raconté comment je me réfugiais dans le sport quand ça n’allait pas…certains se réfugient dans l’alcool, la drogue, les jeux…moi, c’est le sport. Pourquoi faudrait-il changer ça ? Je ne suis pas dépendante au point de devenir invivable si je ne fais pas de sport pendant plusieurs jours (enfin, il me semble !), je n’en oublie pas ma vie de couple, ma vie professionnelle ni de prendre du bon temps dans un bain ou avec un roman…alors pourquoi changer ça ?

    Je lui ai raconté que ces derniers mois avaient été difficiles entre la perte de mes 2 derniers grands-parents, ma fausse-couche, mon opération…Est-ce que la vie est censée être tout le temps rose ? Est-ce qu’il faut se « faire soigner » si les larmes coulent dans ce genre de situation ? Tout cela ne m’empêche pas de vivre, même si des coups de blues sont là de temps en temps…les deuils sont toujours plus ou moins long à faire. Ça prend du temps et ça prendra le temps qu’il faudra mais je vis avec ça aujourd’hui ! Je ne m’effondre pas à chaque fois que l’on parle de mes grands-parents et bien que la douleur soit encore présente pour ma fausse-couche, que le mois de mai a été difficile et qu’il y aura surement d’autres moments difficiles…je sais aussi que plus le temps passe et plus la douleur s’estompe. Alors quoi ? Est-ce que nous sommes aujourd’hui dans une société où nous n’acceptons plus d’avoir mal ? D’avoir le moral en berne ? D’avoir des coups de mou ? Faut-il toujours être au meilleur de sa forme pour paraitre normal aux yeux des autres ? Je revendique le droit d’avoir eu des coups de blues ! Je revendique le droit de ne pas sourire à la vie quand celle-ci me fait des crasses ! Ce n’est pas pour autant que je suis suicidaire, que je suis recroquevillée dans mon coin à ne plus rien faire, ce n’est pas pour autant que j’arrête de vivre…non ! Je ris, je passe de merveilleux moments…je revendique le droit de tourner la page de toutes ces histoires à mon rythme, de me relever tranquillement, même si je retombe de temps en temps !

    Je lui ai raconté que j’aimais me lancer des défis pour avancer dans la vie…Est-ce une tare ?  Qui est dérangé par ces petits défis que je me lance au quotidien ? Qui ? En tout cas, pas moi ! Certains défis me tiennent à cœur et je me peux mettre 10-15ans avant d’atteindre mon objectif…d’autres sont juste là pour me booster. Pourquoi vouloir soigner ça ? Il n’y a eu que 3 défis dans ma vie que je voulais atteindre à m’en rendre malade…est-ce un tort ? Ces 3 défis, je les ai atteints et aujourd’hui, ils font ma fierté personnelle et me permettent de me prouver que je vaux quelque chose. Est-ce anormal d’avoir des rêves ? Est-ce anormal d’être prête à beaucoup de choses pour atteindre mes rêves ?

    Je lui ai raconté que les fois où je n’avais pas le moral, j’avais une bien piètre opinion de moi. Et alors ? Ce n’est pas un sentiment qui va me paralyser mais un sentiment qui va me pousser à aller plus loin, c’est à ce moment-là que les défis que j’ai atteint par le passé m’aident. Imaginez-vous 30 secondes dans une piscine. Laissez-vous couler doucement dans l’eau. Pour arriver à revenir à la surface vous avez deux possibilités : premièrement vous vous mettez à battre des bras et des jambes pour revenir à la surface, peut-être même que vous avez commencé à essayer de nager avant même de couler et vous mettez tous vos efforts à rester à la surface de l’eau malgré les événements de la vie qui essaient de vous mettre la tête dans l’eau. Et puis un jour, vous êtes fatigués de lutter. Ce n’est pas ma stratégie. Quand on essaie de me mettre la tête sous l’eau et bien je me laisse aller dans l’eau, je ne lutte pas. Je me laisse couler…jusqu’au fond de la piscine (et le fond de la piscine, ce n’est pas le suicide, les crises de boulimie ou la dépression profonde…seulement des larmes qui coulent) et une fois que j’ai atteint le fond de la piscine, alors, je prends appui sur ce fond pour remonter à la surface. Essayez…vous verrez qu’une toute petite poussée sur le fond de la piscine vous fait remonter à la surface en un rien de temps et vous sortez la tête de l’eau et des fois, bien plus, ce sont les épaules qui sortent aussi, ou la poitrine. Vous revenez plus forte parce que vous n’avez pas lutté de toutes vos forces contre l’eau mais au contraire elle vous a porté. C’est ça ma stratégie dans la vie. Alors oui, des fois je coule à pique, plus ou moins souvent selon les événements sur le chemin de ma vie, les larmes coulent pour un oui ou pour un non avant de retrouver la forme.

    En quoi est-ce une mauvaise stratégie ? Pourquoi changer ça ? Est-ce que je dérange les bien-pensants du bien-être au quotidien ?

    Ou alors suis-je invivable au quotidien par ceux qui m’entourent  sans m’en rendre compte?

     

    Tout ça pour dire que ce fameux psy n’a pas répondu à mes questions et veux me proposer une thérapie psy pour soigner je ne sais quoi…Tu vas voir le médecin parce que t’as mal au pied…tu en ressorts avec un traitement pour soigner le dos ! C’te bonne blague !

     


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